Chère Toi,
Je constate que pour beaucoup de femmes, il est difficile de demander de l’aide lorsque ça ne va pas.
Cela a des conséquences négatives, car si tu vis une situation difficile et que tu ne fais rien, il y a de fortes chances qu’elle s’aggrave, jusqu’au jour où tu es à bout de souffle et que tu as épuisé toutes tes ressources.
Mon intention en écrivant cet article, est que toutes les femmes qui se sentent sur un fil, à fleur de peau et fatiguées, puissent me contacter afin de trouver des solutions concrètes pour éviter le burn-out.
En première partie, je vais te donner 3 raisons qui selon moi te font procrastiner. Puis tu découvriras pourquoi il est important de demander de l’aide et comment le faire concrètement.
3 causes de procrastination
1. Les croyances limitantes :
Les croyances sont des pensées que l’on a sur tout et que l’on prend pour des vérités. Elles peuvent venir de notre éducation, de notre culture ou de nos expériences de vie.
Les croyances influencent notre réalité, car nous agissons en fonction d’elles.
Par exemple, si je crois que je dois dire « oui » à tout pour qu’on m’aime, je vais le faire et certainement que je vais me sentir appréciée. Donc je pense que ce à quoi je crois est vrai. Si un jour quelqu’un me dit que j’ai tort, je vais peut-être oser dire « non » et me rendre compte que mon interlocuteur n’arrêtera pas de m’aimer pour autant. Donc je remettrais peut-être en doute ma croyance pour la remplacer par « j’ai le droit de refuser ».
Il y a des croyances aidantes, qui nous poussent à avoir confiance en nous et qui sont des moteurs dans notre vie. Par exemple, on peut croire qu’on a de très bonnes capacités. Cela nous encouragera à agir et à entreprendre des nouvelles choses.
Mais il y a aussi des croyances limitantes, c’est-à-dire qu’elles nous enferment et nous bloquent. Par exemple, si je crois que j’ai de vilaines jambes, je n’oserais peut-être pas porter une robe courte.
Par rapport au thème du jour, il y a de nombreuses croyances qui peuvent te bloquer à oser demander de l’aide. Les plus connues sont :
« Je dois m’en sortir seule »
« Seuls les gens faibles demandent de l’aide »
« Je suis une femme forte »
As-tu aussi ces croyances ?
Si oui, sache que ce ne sont que des croyances et qu’il est possible qu’aujourd’hui elles te freinent.
En quoi t’en sortir seule est-il si important pour toi ? Qu’est-ce que ça te coûte de croire cela ?
Si tu connais des gens qui ont déjà demandé de l’aide pour s’en sortir, les perçois-tu comme des personnes faibles ? Quand tu penses au fait de te sentir « forte » ou « vulnérable », à quels souvenirs cela fait-il référence ?
2. Les peurs :
Comme toutes les émotions, la peur vient nous indiquer que certains de nos besoins ne sont pas comblés. De manière générale, la peur nous indique qu’il y a un danger et que nous avons besoin de sécurité.
Si tu ressens de la peur lorsque tu réfléchis à demander de l’aide, demande-toi quelle en est la raison précise et comment tu pourrais t’apporter de la sécurité.
Voici quelques exemples :
– Tu as peur d’être jugée comme étant faible : dis-toi qu’au contraire, oser demander de l’aide est une preuve de courage et d’intelligence. Pense à des personnes qui l’ont fait. Les juges-tu négativement pour autant ?
– Tu as peur de ne pas réussir à exprimer tes difficultés : sache que tout bon professionnel saura prendre le temps pour t’aider à clarifier ta situation.
– Tu as peur de te sentir encore plus mal après avoir demandé de l’aide : cela pourrait peut-être être vrai dans un premier temps, car accepter de demander de l’aide implique d’oser se confier et vider son sac. Cela peut faire sortir beaucoup d’émotions et être remuant. Mais dans un 2e temps, tu te sentiras soulagée et moins seule. Le coaching permet d’avancer pas à pas avec des actions concrètes, donc tu verras rapidement une amélioration de ta situation.
Si tu as d’autres peurs ou questions, n’hésite pas à m’écrire ou à m’appeler pour qu’on en discute.
3. La banalisation des symptômes :
Lorsqu’une personne se retrouve en situation d’épuisement, il faut savoir que cela fait souvent des mois, voire des années, que son corps lui envoie des signaux d’alerte. Le problème, c’est que prise dans son rythme infernal, elle ne les voit pas ou les banalise.
Le rôle de notre corps, comme celui de nos émotions, est de nous indiquer si nos besoins sont comblés ou non. Si nous écoutons les signaux et que nous répondons à nos besoins, ils disparaissent. Par contre, si nous n’agissons pas, les symptômes ne vont faire qu’augmenter, jusqu’à développer des maladies.
Le problème de notre société, c’est qu’il est presque devenu normal d’être stressé et fatigué. Le terme « burn-out » est désormais connu, mais malheureusement cela l’a aussi banalisé.
Si tu ressens ces symptômes depuis plusieurs semaines ou mois, et qu’ils ont une certaine intensité, tu te trouves peut-être déjà en zone rouge :
Au niveau physique :
- Tachycardie, palpitations
- Transpiration
- Tremblements
- Maux de tête ou mal de ventre
- Sentiment d’oppression
- Mal de dos
- Tensions musculaires
- Fatigue
- Diarrhée ou constipation
- Nausée
- Insomnie
- Douleurs dans la poitrine
- Perte ou prise de poids
- Démangeaisons
- Problèmes de santé
Au niveau émotionnel :
- Colère
- Agitation
- Irritabilité, impatience
- Sentiment d’urgence
- Incapacité à se détendre et à se relaxer
- Avoir l’impression d’être sur les nerfs
- Peur
- Angoisses, insécurité
- Découragement
- Sentiment d’isolement et de solitude
- Tristesse généralisée, dépression
- Sentiment d’impuissance
- Sentiment de culpabilité
- Hypersensibilité
Au niveau cognitif :
- Problèmes de mémoire
- Difficultés à prendre des décisions
- Incapacité à se concentrer
- Hypersensibilité
- Perte d’objectivité et du jugement
- Anticipations négatives
Au niveau comportemental :
- Manger beaucoup plus ou beaucoup moins
- Dormir beaucoup plus ou beaucoup moins
- Isolement
- Procrastination, fuite des responsabilités
- Abus d’alcool, cigarettes ou de médicaments
- Suractivité dans certains domaines (sport, shopping)
- Réaction démesurée face à des problèmes imprévus
Et si tu es en zone orange, tu disposes encore de ressources pour pouvoir anticiper une aggravation. Donc lis bien la suite.
Et si tout est au vert, tant mieux, cela veut dire que tu vas bien et je suis contente pour toi.
Burn-out : si le diagnostic est posé, c'est trop tard !
La période où le feu nous consume à l’intérieur peut durer assez longtemps, en fonction de l’état des ressources et des résistances internes. Mais ce qui ressort de tous les témoignages de personnes ayant vécu un burn-out, c’est que le jour où le corps lâche, tout s’arrête.
Ce qui est terrible, c’est que pendant que le feu prend petit à petit à l’intérieur, la personne stressée est convaincue que ça va aller, « qu’elle gère ». Le stress qu’elle vit lui donne comme un shoot d’adrénaline permanent, qui peut avoir un effet euphorisant.
Les gens vivant un burn-out sont généralement des profils de personnes appliquées, engagées, efficaces, ayant beaucoup de compétences. Leurs employeurs vont donc s’appuyer sur elles, leur confier des responsabilités et des projets. Elles vont aussi être une référence pour les autres employés, toujours prêtes à aider ou à former de nouvelles personnes.
Mais lorsqu’il y a plus de benzine dans le moteur et que la voiture était lancée à pleine vitesse, l’arrêt est brutal.
Agis avant de te brûler les ailes
La bonne nouvelle, c’est que le burn-out n’est pas une fatalité et que tu peux agir pour l’éviter, et même mieux, te construire une vie qui te permette de rester en bonne santé mentale et physique.
Voici mes 3 conseils pour prévenir une situation d’épuisement :
1. Fais ton check-up 1x/mois :
Prendre un moment pour toi afin d’évaluer ton état de santé actuel est une très bonne habitude à mettre en place, pour tout le monde.
Pas besoin de prendre des heures ! Au minimum 30 minutes, pour te poser au calme et examiner comment tu te sens physiquement, émotionnellement et mentalement.
Pour t’aider, j’ai créé un joli workbook. Noter tes réflexions par écrit te permettra d’avoir un suivi sur plusieurs mois et surtout de prendre les choses en main avant qu’il ne soit trop tard.
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2. Ecoute les remarques de ton entourage :
Souvent, les personnes qui nous entourent et nous aiment observent avant nous que nous n’allons pas bien.
Que ce soit au travail ou à la maison, si quelqu’un te parle en te disant qu’il/elle est en souci pour toi, sois à l’écoute et profite de cette observation pour faire ton check-up, plutôt que de banaliser ou de dire que tout va bien.
3. Contacte le bon professionnel :
Il existe aujourd’hui plusieurs types de professionnels qui peuvent t’aider, en fonction de ton état de santé et de tes besoins :
- Médecin généraliste : c’est le premier recours si tu constates que tu es dans le rouge et qu’il y a urgence. Surtout si tu sens qu’il devient difficile pour toi de continuer à aller au travail, le généraliste pourra évaluer ton état de santé. Selon son indication, il pourra peut-être te délivrer un arrêt de travail partiel ou total, te prescrire des médicaments si nécessaire (à discuter, tu n’es obligée de rien), t’apporter un soutien psychologique et/ou t’orienter vers un psychiatre ou un psychologue.
- Psychiatre ou psychologue : si tu as déjà des liens avec un spécialiste ou un centre de psychothérapie, contacte-le pour lui signifier ton inquiétude sur ton état de santé. Il est parfois plus facile de retourner chez une personne que l’on connaît déjà et il peut être difficile d’obtenir des rendez-vous chez ces professionnels qui sont surchargés. Cela reste néanmoins une possibilité.
La fédération suisse des psychologue a un annuaire ici : https://www.psychologie.ch/fr/psyfinder Un psychiatre est pris en charge par l’assurance maladie de base (LAMAL) et un psychothérapeute reconnu aussi, pour un certain nombre de séances, moyennant un bon de délégation du généraliste. - Thérapeute agréés : il existe toutes sortes de thérapies naturelles complémentaires qui peuvent aider lors de surmenage : la réflexologie, la kinésiologie, la naturopathie, etc. La clé est de vérifier les compétences du professionnel et d’avoir un bon feeling avec lui/elle. Certaines thérapies holistiques peuvent être remboursées par des assurances maladies complémentaires (LCA). Retrouve des professionnelles compétentes en Valais sur le site de l’association s.u.p.e.r, dont je fais partie : https://www.association-super.ch/
- Le coaching professionnel : en tant que coach de vie, je peux t’accompagner à mieux comprendre ton fonctionnement actuel et à trouver des alternatives qui ne mettent pas ta santé en danger. L’avantage d’un coaching est que tu avances concrètement, de séances en séances, en posant des actions dans ta vie. Le coaching est orienté présent et futur, à la recherche de solutions, contrairement à certaines thérapies qui sont axées sur la compréhension du passé.
Par contre, pour entamer un coaching, il faut disposer encore de suffisamment d’énergie pour pouvoir s’engager, et ce n’est pas remboursé par les assurances. Un coaching peut aussi être fait en parallèle à une thérapie.
En conclusion...
Si tu te sens concernée par le risque de burn-out, n’attends plus et contacte-moi pour que nous puissions échanger sur ta situation.
Le rendez-vous découverte de 30 minutes en ligne est offert et te permettra d’y voir plus clair. Si je perçois que je ne suis pas la bonne professionnelle pour toi, je te donnerai mes conseils pour t’orienter vers quelqu’un d’autre.
Réserve ton créneau ici : https://calendly.com/mireille-terrettaz/30min