Chère Toi,
Je te présente aujourd’hui un thème qui se trouve au centre de mon accompagnement Oxygène ta vie : le stress. Cet article correspond à la partie 1, c’est-à-dire que tu vas y découvrir ce qu’est le stress, comment il fonctionne, les facteurs qui l’influencent ainsi que ses conséquences.
Si tu souhaites d’abord savoir comment mieux gérer le stress, rendez-vous dans la partie 2 « comment gérer le stress »
La définition du stress
De nos jours, on entend parler de stress un peu partout et à toutes les sauces. Ce terme est devenu un « fourre-tout » et il cache souvent une multitude d’éléments différents. Alors pour commencer, j’ai choisi de te présenter deux définitions que je trouve complémentaires.
La première est celle du dictionnaire Larousse, pour qui le stress est « Un état réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque ». Dans cette définition, on observe le côté mécanique du stress, qui est donc quelque chose de tout à fait normal.
Puis selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), « Le stress est un état d’inquiétude ou de tension mentale causée par une situation difficile. Il s’agit d’une réponse humaine naturelle qui nous incite à relever les défis et à faire face aux menaces auxquels on est confrontés dans notre vie. Chacun éprouve du stress dans une certaine mesure. Toutefois la façon dont nous réagissons face au stress fait une grande différence pour notre bien-être général ».
Dans cette définition, je relève le côté positif du « bon stress », qui peut être un moteur d’action, mais aussi de protection.
Le mécanisme du stress
Le stress est d’abord un mécanisme physiologique, qui se déroule en 4 phases :
1. Nous percevons une situation stressante grâce à nos 5 sens.
2. Notre cerveau enclenche le système « stress » : Des hormones et neurotransmetteurs sont diffusés, comme le cortisol, pour indiquer au corps qu’il y a une situation d’urgence et le mettre en tension pour qu’il puisse se préparer à réagir.
3. Nous réagissons à la situation : généralement de 3 manières différentes :
- La fuite : pour se sauver
- La confrontation : pour se défendre
- L’inhibition de l’action : pour se cacher
4. Une fois la situation passée : il y a une phase de récupération qui permet au système de revenir à la normale.
Le mécanisme du stress nous est donc très utile. Si en tant qu’êtres humains nous existons toujours sur cette terre, c’est en grande partie grâce à ce système qui a permis à nos ancêtres de se protéger du danger. D’ailleurs notre cerveau reptilien conserve la mémoire de cette Histoire. Et cela est pareil chez les animaux !
Par contre, ce qui est problématique, c’est lorsque la phase de récupération est négligée. Ce système n’est pas fait pour être allumé de manière prolongée. L’être humain a besoin de récupérer et de se reposer, sinon le stress peut mener à l’épuisement, au burn-out, à un état dépressif, anxieux, etc.
Les conséquences d’une mauvaise gestion du stress
Les symptômes physiques : mal de dos, mal de tête, tensions musculaires, insomnie, perte ou prise de poids…
Les symptômes émotionnels : colère, hypersensibilité, impatience, peurs, sentiment d’impuissance, manque de confiance en soi…
Les symptômes cognitifs : problème de mémoire, difficulté à prendre des décisions, manque de concentration, ruminations mentales, perte d’objectivité…
Les symptômes comportementaux : difficulté à travailler en équipe, procrastination, abus d’alcool, de médicaments… réactivité démesurée face à des imprévus, dormir beaucoup plus ou beaucoup moins, s’isoler…
Les facteurs de stress – les stresseurs
Les stresseurs sont des situations qui ont le potentiel de générer du stress. Chaque personne est différente par rapport à la perception du stress, même si certaines catégories de stresseurs concernent tout le monde, comme par exemple une guerre, une pandémie, un accident..
Il y a par contre d’autres situations qui vont générer du stress de manière plus subjective, et qui dépendent de la manière dont chacun.e fonctionne, des expériences vécues, des héritages culturels ou psychogénéalogiques, etc.
Par exemple, dans des mêmes conditions de travail pour faire une même tâche, une personne peut se sentir stressée et une autre pas du tout.
Néanmoins, selon des recherches faites par Sonia Lupien, docteure en neurosciences à l’Université de Montréal et directrice du centre d’études sur le stress humain, il y a 4 grands facteurs qui permettent d’évaluer le niveau de stress que peut générer une situation, qui se regroupent sous l’acronyme : CINE :
Contrôle : ne pas contrôler la situation
Imprévisibilité : ne pas savoir comment va se dérouler la situation
Nouveauté : faire face à une situation nouvelle
Ego menacé : se sentir dévalorisé par la situation
Plus une situation contient ces caractéristiques, plus elle va générer du stress. Par exemple, être en vacances au bord de la mer et recevoir un téléphone qui nous apprend qu’il y a un incendie dans notre maison va générer un grand stress, car on n’a pas le choix, on est impuissant, ça nous tombe dessus, on ne sait pas comment va se passer la suite et c’est la première fois que ça nous arrive.
Cet acronyme aide à examiner les éléments qui ont généré du stress et à choisir une stratégie adaptée pour les réduire.
Il existe une échelle qui classe les situations selon leur impact sur la santé. Elle a été créée par Holmes et Rahe, deux psychiatres américains, qui ont établi un lien entre les situations de la vie et le degré de stress qu’elles procurent chez une personne. Dans les 5 premières positions, on retrouve le décès du conjoint ou d’un enfant, le divorce, la séparation conjugale, l’emprisonnement et le décès d’un membre de la famille proche.
A noter qu’en septième position, on retrouve le mariage ! Donc un événement qui semble positif peut tout à fait être source de stress !
On peut aussi classer les sources de stress dans d’autres catégories, comme les stresseurs physiques, qui vont créer une tension dans le corps, par exemple lors de températures très chaudes comme la canicule.
Et des stresseurs psychologiques, que l’on va interpréter comme des dangers, par exemple lorsqu’on vit un conflit.
En conclusion...
Dans cet article, j’ai mis en avant les aspects négatifs du stress car mon travail est de soutenir les femmes dans la prévention de l’épuisement. Il est vraiment très important de ne pas sous-estimer les différents symptômes d’alerte.
Notre corps est là pour nous soutenir et lorsque l’on a des douleurs ou des tensions, c’est vraiment pour que l’on prenne soin de soi. Les banaliser ou les nier ne va faire qu’empirer la situation.
Si tu souhaites prendre un moment pour faire ton bilan actuel, je t’invite à t’abonner à ma newsletter et tu recevras en cadeau un workbook que j’ai créé pour t’aider à faire régulièrement des check-up et pour réagir à temps pour rester en bonne santé.
Rendez-vous ici pour passer à la deuxième partie et découvrir comment mieux gérer ton stress.